Ces derniers mois ont donné à voir une importante libération de la parole des femmes, notamment via #MeToo et #BalanceTonPorc, démontrant encore davantage l’urgence de faire disparaître les violences sexistes et sexuelles, et plus largement de mener une lutte implacable contre le système qui les engendre. En effet les violences révélées à la société toute entière ne sont malheureusement que la face immergée de l’iceberg patriarcal !
Malgré les mobilisations, la chape de plomb des violences sexistes est maintenue sur les étudiantes : dans le patriarcat leur place n’est ni sur les bancs des amphis ni en stage. Ainsi les étudiantes sont bien souvent confinées dans des filières dites féminines, et leurs qualifications, considérées comme des attributs naturels (soin, écoute, accompagnement), ne sont pas reconnues dans le monde du travail. Pour celles qui parviennent à évoluer dans des filières traditionnellement masculines, les violences sexistes et sexuelles leur rappellent qu’elles n’y sont pas légitimes. A contre-courant de ces logiques qui brident les potentiels des étudiantes et de toute la société, l’UEC propose de combattre les logiques patriarcales dans l’enseignement supérieur à travers deux objectifs : mettre fin aux violences sexistes et sexuelles et reconnaître la formation et le travail.