Solidarité avec les leaders étudiant.e.s arrêté.e.s au Chili

Le 19 octobre, après l’annonce d’augmentation du prix des billets de métro par le président libéral Sebastián Piñera, une vague de manifestations a éclaté dans tout le Chili. Le mouvement est parti d’une initiative étudiante encourageant à frauder le métro pour montrer leur désaccord vis-à-vis de cette mesure, mais également pour soulever les nombreuses injustices que connaît le pays : système de pension précaire, impunité des dirigeant.e.s face aux évasions fiscales, inégalités de l’éducation, entre autres. 

Le mouvement a pris de l’ampleur et subit une répression démesurée de la part de l’État chilien. Le président avait annoncé être “en guerre contre un ennemi puissant qui ne respecte rien ni personne”. L’état d’urgence a été déclaré, les militaires déployés dans les rues et un couvre feu a été mis en place dans plusieurs villes du pays. Le 22 octobre on comptait déjà 1692 personnes détenues, 226 blessé.e.s et 5 morts causées par les forces de l’ordre selon l’Institut National des Droits de l’Homme. 

Valentina Miranda, porte-parole du CoNES (Coordination Nationales des étudiants de Secondaire), Pablo Ferrada, responsable du secteur étudiant de la Jeunesse Communiste au Chili, et Anaís Pulgar, secrétaire politique de l’Université régionale de Santiago, ont arbitrairement été arrêté.e.s. Seule Valentina Miranda a pour l’instant été libérée.

Un appel à la grève générale a été lancé par une vingtaine de syndicats chiliens pour dénoncer le déploiement de l’armée, les arrestations arbitraires et exiger la révocation de l’état d’urgence. Aujourd’hui et demain, de nombreuses manifestations auront lieu dans plusieurs villes du monde en soutien au peuple chilien. Les étudiant.e.s communistes se joignent à cette mobilisation et adressent leur solidarité aux leaders étudiant.e.s détenu.e.s au Chili.

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