« Service sanitaire » obligatoire il est urgent de reconnaître le travail des étudiant·e·s en filières de santé

Hier, les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal, ont présenté la création d’un « service sanitaire ». Dès la rentrée 2018, des missions de préventions, notamment dans les collèges, lycées et universités, seront assurées par les 47 000 étudiant.e.s en filières de santé.

Inscrire les cursus médicaux dans la vie des lieux de formation et de travail pourrait effectivement permettre aux étudiant.e.s de mieux appréhender les besoins sociaux du pays, et donc de compléter leur formation. Pour autant, ce « service sanitaire » ne doit pas devenir un palliatif au manque de moyens, dans l’enseignement supérieur comme dans l’ensemble des services publics. Ce n’est pas aux étudiant.e.s de compenser les dégâts provoqués par les politiques d’austérité qu’ils subissent !

Selon le projet gouvernemental, les étudiant.e.s ne seront pas rémunérés pour ce travail obligatoire de six semaines à temps plein. Au-delà du renforcement de la précarité induit par cette mesure, c’est encore une fois un travail des étudiant.e.s qui n’est ni reconnu ni rémunéré ! Si le gouvernement disposait d’une réelle ambition pour la santé publique et la formation des futur.e.s professionnel.le.s de santé, l’argent nécessaire serait déjà sur la table.

LES ETUDIANT.E.S COMMUNISTES PROPOSENT :

– Une rémunération plancher à 9,76€ de l’heure, soit le salaire minimum, pour ce « service sanitaire », comme cela devrait être le cas pour tous les stages

– L’instauration d’un salaire étudiant pendant les périodes d’études

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