Réforme de la SNCF une bombe à retardement pour les étudiant·e·s

Loi Travail 2, Sélection à l’université, réformes du Bac et de l’apprentissage : depuis l’été 2017, la violence des attaques du gouvernement contre la jeunesse et les étudiant. e.s de France n’a jamais faibli. La réforme ferroviaire annoncée cette semaine par le Premier ministre en est un exemple frappant. Contrairement aux apparences, les étudiant.e.s seront directement impacté.e.s par le démantèlement de la SNCF.

D’abord par la suppression annoncée de dizaines de lignes, qui impacterait à travers le pays de nombreux sites universitaires de proximité. Pour les centaines de milliers d’étudiant.e.s rentrant chaque week-end dans leur famille, les TER constituent un moyen de transport vital.

Ensuite par la remise en cause du travail des cheminot.e.s. Le Premier ministre a annoncé que les nouvelles embauches à la SNCF se feraient avec moins de droits et plus d’arbitraire. N’oublions pas que la SNCF est le sixième groupe français pour ce qui concerne le recrutement des jeunes diplômé.e.s. Pour les 2 000 diplômé.e.s embauché.e.s en moyenne chaque année, la réforme fera donc l’effet d’une bombe : moins d’insertion professionnelle, et dans de moins bonnes conditions.

Le gouvernement choisit de priver aujourd’hui les étudiant.e.s de mobilité, et de les priver demain d’insertion professionnelle. Dans ce contexte, l’Union des Etudiants Communistes appelle à une solidarité totale avec les travailleur.se.s du rail.

La journée de grève et de manifestation du 22 mars, à laquelle participeront ensemble cheminot.e.s, fonctionnaires, lycéen.ne.s et étudiant.e.s sera un moment fort de cette unité au service du progrès social.

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