Partiels : le grand flou pour les universités !

Après des semaines de silence, la ministre de l’enseignement supérieur est finalement apparue ce matin. A moins d’une semaine de la période de partiels pour la majorité des étudiants et étudiantes, nous ne l’attendions plus. A la radio, elle a annoncé brièvement que tout était sous contrôle et comme d’habitude que le gouvernement avait tout prévu. 

Or, de nouveau comme depuis le début de la crise sanitaire, c’est le grand flou. Encore une fois la ministre a appelé à la gestion au “cas par cas” laissant les universités faire face sans consignes claires, alors que celles-ci sont actuellement en congés. De fait, en bout de chaîne, ce sont les étudiantes et les étudiants qui sont sans réponses et subissent le stress d’examens incertains alors qu’ils et elles devraient être pleinement consacrés à leurs révisions. Sans compter les milliers qui actuellement malades ou cas contact ne sont pas dans des conditions favorables à la réussite. Le ministère a eu deux ans pour apprendre, coordonner, anticiper et pourtant répète continuellement les mêmes erreurs. 

En revanche, oui, la ministre a raison, oui nous voulons passer nos examens en présentiel mais nous voulons que les moyens soient mis pour nous permettre de passer ces examens en sécurité. Après cette session d’examen, nous ne voulons pas le retour du distanciel mais pour cela il faut de l’organisation, de la volonté, pas seulement des belles paroles. L’annonce d’une deuxième session d’examen “covid” est un minimum, seulement rien n’est précisé. A qui seront destinés ces sessions ? Quand seront-elles organisées ? Les notes seront-elles prises en compte pour le premier semestre ? Sous quelles conditions seront-elles décidées ? 

Le gouvernement a pensé au fait de manger ou non des pop-corn au cinéma mais pas aux milliers de jeunes qui passent leurs examens la semaine prochaine, quel sens des priorités ! 

L’Union des étudiantes et étudiants communistes exige que le gouvernement mette les moyens pour nous permettre de passer nos partiels dans de bonnes conditions pour cela il faut : 

  • Des sessions covid datées avec une organisation nationale, rapide et claire. 
  • La fin du “cas par cas” : l’égalité doit être garantie entre tous les étudiants et étudiantes peu importe où ils étudient.
  • La distribution de masques FFP2, d’autotests et la mise en place de tests dans les universités. 
  • La réquisition de locaux pour éviter le brassage des étudiants et des étudiantes  lors des examens. 

Enfin il faut voir plus loin que les partiels de janvier et assurer un second semestre en présentiel  pour les millions d’étudiants et d’étudiantes du pays. Pour cela, l’Union des étudiants et des étudiantes communistes revendique : 

  • La préparation dès maintenant de la reprise des cours avec la création de places dans les universités avec l’embauche d’enseignants, la réquisition et la construction de nouvelles infrastructures.  
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