Le 8 avril : faisons nous entendre face à la destruction de la formation de nos futurs médecins !

La crise sanitaire, dont nous subissons chaque jour les conséquences, nous montre une fois de plus la nécessité d’avoir des médecins formés et en nombre suffisant pour pouvoir endiguer la pandémie. 

Les étudiants et étudiantes en santé doivent faire le choix entre continuer leur formation ou bien de venir en aide aux hôpitaux, emportant le risque de fragiliser leur parcours. En réformant  les études de médecine, le Gouverneemnt  met en danger la formation de nos futurs médecins. 

En effet, le gouvernement avait  décidé en 2019 de réformer formation de médecine au sein du “Plan Santé 2022”, réforme mise en place à partir de cette année. Celle-ci impact notamment les premières années de médecine en mettant fin au numerus clausus, qui était devenu la norme. 

Au-delà de simplement mettre fin au numerus clausus, cette réforme a  des conséquences néfastes, touchant principalement les premières années de médecine. La suppression du numerus clausus n’entraîne pas un allégement de la sélection, mais bien son renforcement.  Ainsi, le redoublement se trouve désormais interdit, faisant passer la première année de médecine pour une année test et obligeant parfois les étudiants et étudiantes à changer d’université. En parallèle de cela, ce sont les universités elles-mêmes qui fixent désormais les quotas de passage en deuxième année, rendant ces quotas d’autant plus opaques pour les futurs étudiants et étudiantes en médecine. 

Les actuelles premières années de médecine font désormais face à une concurrence toujours plus forte dans leur formation, en étant eux-mêmes en concurrence avec les anciens redoublants. Cette réforme aggrave une situation déjà précaire pour les étudiants et étudiantes en  médecine.

Cette situation doit être vue au regard de la crise sanitaire actuelle. La fermeture des lieux d’enseignement supérieur et la mise en place des cours à distance ne permettent pas un suivi normal des cours à l’université. Par conséquent, les étudiants et étudiantes en première année de médecine se trouvent davantage désarmés face à une sélection de plus en plus dure. 

Si des mobilisations ont déjà eu lieu contre cette réforme au niveau local dans certaines universités, il est temps de se faire entendre nationalement pour mettre fin aux dégradations portées par le gouvernement envers l’enseignement supérieur. 

L’UEC demande l’ouverture des places dans les formations en santé afin de former à grande échelle le futur personnel de santé de demain. Avec l’ensemble de la jeunesse, le 8 avril mobilisons nous partout en France, pour protester contre cette réforme néfaste mettant à mal la formation de nos futurs médecins !

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