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Frais d’inscription : après les fausses promesses, l’implacable réalité

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vendredi, 22 février 2019 / Publié dans France

Frais d’inscription : après les fausses promesses, l’implacable réalité

« Augmenter les frais d’inscription permettra d’attirer davantage d’étudiant.e.s étranger.e.s », promettait encore Frédérique Vidal il y a quelques semaines. Cette équation irrationnelle ne se vérifie pas dans la réalité. Le 5 février dernier, Campus France annonçait une baisse de 10% des candidatures d’étudiant.e.s étranger.e.s dans les universités françaises à la rentrée prochaine en L1. À Paris 8, la baisse de candidatures totale constatée est de 87%. Au Havre, elle est de 50%, et à Lyon de 39%, avec plus de 50% de baisse pour les étudiant.e.s algérien.ne.s.

Cela ne semble pas inquiéter la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, qui se félicitait il y a quelques jours devant l’Assemblée nationale « d’une sorte de stabilité dans les préinscriptions ». Le monde universitaire n’est pas aussi aveugle à la gravité de cette réforme : 17 présidences d’université à ce jour ont annoncé publiquement qu’elles refuseraient d’appliquer la hausse des frais d’inscription. La mission de concertation sur la stratégie « Bienvenue en France » rendue publique lundi dernier propose d’exonérer les doctorant.e.s étranger.e.s, grâce à un décret de 2003 qui permet aux universités d’exonérer des frais d’inscription ses étudiant.e.s dans la limité de 10% de ses effectifs.

Si les étudiant.e.s, professeur.e.s et personnels doivent continuer à se mobiliser pour obtenir l’exonération de tou.te.s les étudiant.e.s étranger.e.s, 17 universités gratuites ne suffiront pas. C’est nationalement que cette réforme doit être mise en échec, sans quoi cette réforme débouchera sur une université à deux vitesses. En effet, faire basculer le financement des facs sur les frais d’inscription pour pallier un désinvestissement croissant de l’Etat (-10% de budget par étudiant depuis 10 ans) ne pourra qu’approfondir la sélection, les disparités de qualité d’enseignement entre les établissements, et détruira d’autant plus la valeur nationale des diplômes.

Soyons des dizaines de milliers à manifester le 12 mars pour l’abandon total de la hausse des frais et pour une juste reconnaissance de nos études. Pour une université gratuite, ouverte à tou.te.s, pour une multiplication par deux du budget de l’université, pour la suppression de Campus France : rassemblons-nous largement autour de ces mots d’ordre et renforçons la mobilisation sur tous nos campus dans la perspective de gagner cette bataille !

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