Mobilisation du 20 janvier: Des milliers d’étudiant·e·s mobilisé·e·s contre la précarité et pour le retour des cours en présentiel. Amplifions la mobilisation le 26 janvier !

Suite à l’appel de nos organisations à une journée de mobilisation ce 20 janvier, les étudiants et les étudiantes étaient 3 000 à se mobiliser dans les rues de Paris hier et des milliers partout en France. 

Depuis plusieurs mois, les étudiants et les étudiantes sont les grand·e·s oublié·e·s  de cette crise sanitaire. En effet, aucune réelle action n’a été mise en place par le gouvernement pour ne pas faire de nous une génération sacrifiée. 

Nos organisations rappellent à Madame la Ministre que l’heure n’est plus aux discours mais aux actes. Les jeunes n’en peuvent plus. Un étudiant sur six a déjà été dans l’obligation d’arrêter ses études depuis le début de la crise. Il est urgent de mettre en place les moyens nécessaires pour permettre le retour des cours en présentiel et d’avoir de véritables mesures d’ampleur pour lutter contre la précarité étudiante. Par ces mobilisations dans les rues, les étudiants et les étudiantes se sont exprimé·e·s et ont voulu vous dire une chose Madame la Ministre : vos annonces ne suffisent pas, vos actes se font attendre, nous exigeons des réponses !

Nos organisations se félicitent de la réussite de cette journée de mobilisation particulière partout en France ! Il s’agit en effet d’une forte première mobilisation des étudiants et étudiantes alors même que des partiels se tiennent en ce moment, que les campus universitaires ne sont pas accessibles et que les cours sont en distanciel. C’était le cas hier à Paris, Nancy, Marseille, Amiens, Angers, Bordeaux, Strasbourg, Rennes, Lille, Grenoble, Caen,..! Et ce sera encore le cas aujourd’hui dans certaines villes comme à Lyon et à Toulouse.

Nous revendiquons un retour en présentiel pour l’ensemble des étudiantes et étudiants avec une jauge de 50% dans les universités et le respect d’un protocole sanitaire strict, la distribution gratuite de masques et de gel hydroalcoolique, la réquisition de salles vides, l’embauche de personnels éducatifs et la titularisation des contractuels.  Pour cela, il est nécessaire de mettre en place des moyens humains, financiers et matériels à hauteur des enjeux. Un réinvestissement massif dans l’enseignement supérieur est nécessaire afin de rénover, mais aussi de construire des bâtiments universitaires, embaucher et former du personnel éducatif et administratif.

Au-delà de ça, c’est un plan de rattrapage du retard accumulé qu’il faut mettre en place. Enfin, face à l’isolement et à la précarité étudiante, il est urgent qu’un plan d’urgence face à la précarité étudiante soit mis en place à hauteur d’un 1,5 milliard d’euros; en commençant par la revalorisation des bourses et des APL.

Au sortir de cette mobilisation, nos revendications quant à la précarité étudiante, la détresse psychologique et l’ouverture aménagée des universités pour permettre le retour de toutes et tous sur les campus ont été ignorées. Emmanuel Macron a dit qu’il fallait encore tenir, pourtant, la situation est intenable. Nous appelons donc à poursuivre la mobilisation le 26 janvier aux côtés des syndicats enseignants de l’éducation nationale; date rejoint par les syndicats de l’enseignement supérieur. De même, nous appelons à tenir, là cela est possible, des assemblées générales sur les universités. Enfin, le 4 février, journée de grève interprofessionnelle est une journée de mobilisation que nos organisations rejoindront.

Signataires:

Mouvement Jeunes Communistes de France, Union des Etudiants et Etudiantes Communistes, Jeunes Génération, Jeunes Insoumis, Jeunes Ecologistes, UNEF, UNL, NPA Jeune, Solidaire Etudiants, L’Alternative

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