Le gouvernement continue de précariser les étudiant·e·s

Ce dimanche, l’enquête annuelle de l’UNEF prévoit une nouvelle augmentation de la vie étudiante de 247 euros par an.

Logement, nourriture, les postes de dépense sont nombreux et élevés. Et cette augmentation est le résultat direct des attaques contre les APL, la suppression des repas à 1 euros pour toutes et tous et le refus du gouvernement de prendre réellement en main la question de la précarité étudiante.

L’augmentation du coût de la vie étudiante aura pour conséquence qu’un grand nombre d’étudiants et d’étudiantes ne pourront  pas financer leurs études sans devoir travailler en même temps. Or, le salariat étudiant constitue la première source d’échec à l’université et est un frein à la poursuite d’études.

Un maximum de jeunes, peu importe leur classe sociale, doivent accéder et réussir dans l’enseignement supérieur. Pour cela, il est urgent de changer  de politique. C’est pourquoi l’UEC revendique :

  • Un investissement massif dans le CROUS afin d’ouvrir des restaurants universitaires sur le territoire, notamment à proximité des lieux d’études et des résidences étudiantes 
  • La gratuité des repas CROUS 
  • L’ouverture de logements étudiants sur tout le territoire et un encadrement des loyers pour les bailleurs privés
  • Un revenu étudiant au-dessus du seuil de pauvreté et financé par les cotisations sociales afin de sortir les étudiants et les étudiantes de la précarité et permettre à chaque étudiant et étudiante de poursuivre ses études sans avoir à se salarier. Le salariat étudiant constitue la première source d’échec à l’université.