La pré-rentrée débute, les problèmes subsistent

Une nouvelle année s’ouvre cette semaine et pour celles et ceux ayant eu une formation, l’heure de la rentrée a sonné. Pour beaucoup, l’arrivée dans l’enseignement supérieur est synonyme de nouveautés, de découvertes mais aussi de grosses galères. 

Car si parcoursup était une première étape à l’entrée dans l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), beaucoup reste à franchir pour commencer son année et la réussir. 

Logement

D’une part, la pénurie de logement qui fait rage ces dernières années freine voir empêche la rentrée de certain·e·s. Déjà, en 2019, c’était plus d’un·e étudiant·e sur cinq qui n’avait pas de logement à la rentrée. 

Cette crise est structurelle et aurait pu être anticipée par la construction massive de logements étudiants sociaux. Aujourd’hui, 700 000 boursiers doivent se partager un peu plus de 230 000 logements aux tarifs dits « sociaux » (dont 174 000 dépendent du Crous). Nous attendons encore les 60 000 logements promis par le gouvernement. 

Recrutement

Le manque de logements n’est pas la seule problématique de la rentrée. Le manque d’enseignant dans l’ESR est aussi prégnant que dans les cycles d’enseignement inférieurs. En effet, il manquerait à ce jour 30 000 enseignants pour permettre une transmission des savoirs effective. Pourtant, de moins en moins de recrutements sont faits et les recours aux contrats précaires sont devenus la norme. 

Cette situation est aussi pénalisante pour les enseignants que pour les étudiants. Puisque cette dynamique de précarisation des professeurs et notamment des jeunes enseignants-chercheurs ne peut qu’impacter la qualité des cours et le temps accordé aux classes. 

Précarité

Enfin, la revalorisation des bourses que nous observons à cette rentrée n’est qu’une marotte pour masquer des problèmes bien plus profonds. La précarité, dont nous avons parlé dans une précédente déclaration, se trouve normalisée par la droite et le gouvernement. Pourtant, il n’est pas normal qu’un·e étudiant·e ne puisse pas subvenir à ses besoins les plus essentiels. 

Ainsi, la réforme des bourses que nous attendons se doit de répondre à cela. 

Donnons aux étudiant·e·s les moyens de vivre et d’apprendre en toute sécurité et sérénité. Pour leur développement et leur émancipation mais aussi pour le projet de société que nous devons porter. 

Afin de lutter pour un enseignement supérieur qui répond aux besoins de toutes et tous, l’Union des Étudiants et étudiantes Communistes sera présente sur les universités dès la rentrée. N’hésitez pas à venir nous rencontrer à nos tables de présentation sur votre université. 

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