Examens : il faut garantir le droit à une seconde session !

L’organisation des examens de ce second semestre s’avère être aussi catastrophique que pour le premier semestre, plongeant des milliers d’étudiants et d’étudiantes dans l’incertitude. 

Alors qu’aujourd’hui un étudiant sur six est en décrochage, le Gouvernement s’illustre une fois de plus par son impréparation. Dans certaines universités le calendrier des examens n’a toujours pas été diffusé, d’autres annulent les examens au profit du contrôle continu, créant une rupture d’égalité entre les étudiants et les étudiantes. 

Pourtant, le fiasco du premier semestre aurait dû pousser l’exécutif à mettre en place les moyens nécessaires pour que les examens de ce second semestre se tiennent dans de bonnes conditions et ce partout sur tout le territoire. 

Nombre d’étudiants et d’étudiantes n’ont pas acquis les notions nécessaires à la validation des épreuves et donc de  leur diplôme.  Le suivi des cours en distanciel doublé d’une précarité qui a explosé avec la crise ont provoqué un retard conséquent et un décrochage massif des étudiants et des étudiantes. 

Aucun plan de rattrapage du retard n’a été mis en place, aucun aménagement des examens n’a été pensé. La situation actuelle est le reflet d’un sous-financement de l’Enseignement supérieur et des choix politiques du Gouvernement. 

Face à cette situation, l’UEC revendique  : 

  • Des moyens supplémentaires afin que les examens de la première session puissent être organisés dans de bonnes conditions et ce quelque soit l’établissement d’enseignement supérieur. 
  • Des sujets aux choix pour les épreuves afin de s’assurer que les contenus aient pu être abordés en cours. 
  • Le droit aux rattrapages doit être garanti et ce quelque soit la note obtenue aux examens. Ces épreuves de ce second semestre ne doivent en aucun cas tenir lieu d’unique session. 
  • L’organisation d’une seconde session courant juin et non pas en septembre comme cela avait été le cas l’année dernière, afin de pouvoir avancer la reprise de la rentrée universitaire et rattraper le retard accumulé. 
  • Des moyens supplémentaires dans l’enseignement supérieur et la recherche, via notamment l’embauche et la titularisation de personnels éducatifs, afin de mettre en place des TD non obligatoires en présentiel afin de préparer cette seconde session d’examens. 
  • Le  droit de redoubler plusieurs fois son année et pouvoir  se réinscrire dans sa filière.  
  • La précarité n’est pas une fatalité et ne doit pas être un frein à la poursuite d’étude : 
    • Le maintien des bourses en cas de redoublement ou de réorientation et ce quelque soit le nombre de crédits obtenus aux examens.
    • La mise en place d’un revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé par les cotisations sociales. 

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