Prime d’activité pour les étudiant.e.s : un pansement sur une jambe de bois

Dimanche dernier, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a annoncé qu’il souhaite adapter la prime d’activité aux étudiants qui travaillent en parallèle de leurs études. Il explique que « quand on est jeune étudiant et qu’on travaille à 80%, on met en danger les études. » et annonce que l’adaptation sera prise en compte dans le dossier sur « le Revenu universel » d’ici la fin de l’année.

Si cette mesure semble positive au premier abord, elle ne répond pas aux revendications des étudiant.e.s. Le salariat étudiant n’est pas seulement mal payé. Il est responsable de l’échec de 70% des étudiant.e.s salarié.e.s durant leur première année d’études, notamment les enfants d’ouvrier.e.s qui sont seulement 7,8 % à accéder à un Master. 

C’est au salariat étudiant lui-même qu’il faut mettre fin pour mettre en place une politique ambitieuse de réussite étudiante. Nous ne demandons pas la charité mais un réel revenu étudiant qui reconnaisse l’utilité de nos études pour la société ! Nous ne voulons pas d’un Revenu universel qui ne reconnaît pas l’activité des étudiant.e.s. et qui détruirait la Sécurité sociale. Un revenu étudiant doit être à hauteur minimale du SMIC et être financé par les cotisations.

Les étudiant.e.s communistes continueront de se mobiliser, tout au long de l’année, aux côtés de leurs camarades de fac, pour la réussite étudiante.

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